La personnalité perverse

La personnalité perverse

Introduction

Un sujet reconnu pervers par son psychiatre correspond à une maladie psychiatrique appuyé sur un trouble de la personnalité et du comportement.
Ce trouble amoral est de l’ordre (parfois les trois) :

  • sexuel : pratiques allant à l’encontre de la morale et de la loi
  • du vol, du jeux du feu : non reposé sur un besoin financier, sans motivation
  • narcissique : relationnel où la personne veut avoir constamment avoir la main mise sur l’autre

Le terme de perversion, a été explorer de fond en comble en mille huit cent quatre vingt seize par le psychiatre austro-hongrois Richard von Krafft Ebing à travers une revue : Psychopathia sexualis. Maladie insérée dans le manuel de référence de classification des maladies psychiatriques, le D.S.M.-5 publié en mai deux mille treize aux Etats-Unis sous deux termes distinctif :

  • trouble de la personnalité narcissique (pour la perversion narcissique)
  • paraphilie (pour la perversion sexuelle)

Les psychiatres font un lien entre une éducation où l’enfant ne s’est pas senti en sécurité et a acquis une notion du respect dysfonctionnant (persécuté et humilié) combiné à une blessure narcissique dans cette période de vie.

1. Épidémiologie

  • un pour cent de la population aurait un comportement total pervers
  • statistiquement, il y aurait un quart de femme pour trois quart d’homme

2. Les symptômes

Les symptômes sont identiques pour le pervers narcissique ainsi que pour la personnalité paraphilie.

A. Sensations

Le sujet a un sentiment constant :

  • abandonnique
  • d’être une victime de la vie
  • d’avoir des tracas sans objet
  • d’un manque de confiance en soi
  • d’être mal à l’aise au sein d’un groupe
  • de colère interne, traduit par de l’impulsivité

Ces sentiments procurent une forte anxiété chez la personne souffrante. Il doit décharger cette pression afin que son psychisme reste toujours dans une forme d’équilibre (pour ne pas basculer dans la névrose ou dans la psychose).

B. Troubles associés

  • bouffées délirantes : rarement lors que l’angoisse est trop envahissante, disparaît rapidement, n’est que transitoire
  • conduites addictives : afin d’apaiser l’anxiété lorsqu’il n’a pas trouvé d’objet ou de peur que celui-ci parte
  • dépression : regrette le temps où il pouvait soulager ses pulsions (mais absence de ralentissement)
  • une instabilité de l’humeur : suite à la sensation d’être irritable et de ne pas trouver sa place
  • Tentative de suicide : il fuit ses responsabilités et fait le choix de passer à l’acte
  • Troubles anxieux : rumination constante concernant l’objet

3. Le comportement personnel du pervers

  • mégalomane
  • égocentrique
  • têtu et obstiné
  • secret et patient
  • estime de soi élevé
  • besoin d’être admiré
  • méthodique et prudent
  • forte qualité d’adaptation
  • intolérance à la frustration et impulsivité
  • pulsions non maîtrisable car tout lui est dû
  • être dans l’action d’utiliser l’autre avec méfiance
  • absence d’affect, de moral où il lui est impossible de porter des excuses sincères
  • est dans l’impossibilité de prendre du recul sur ses actes car la faute vient des autres

4. Le relationnel du trouble paraphilique

Le paraphilie jouit de l’humiliation de soi ou de son prochain dans un cadre sexuel. C’est une pulsion qui procure un plaisir instantané.
Le trouble intervient sur des objets :

  • inertes :
    – à l’image du fétichisme (fantasme et pratique sexuelle sur principalement une partie du corps comme par exemple les pieds
    – à l’image du travestisme (fantasme et pratique sexuelle sur des vêtements de l’autre sexe en lui portant lui donnant une autre identité
  • humiliés :
    – à l’image du masochisme (fantasme et pratique sexuelle sur la punition physique de soi à travers du matériel humiliant)
    – à l’image du sadisme (fantasme et pratique sexuelle sur de l’agressivité dans la sphère génitale de la personne souvent violente)
    – à l’image de l’exhibitionnisme (fantasme et pratique sexuelle en montrant son sexe devant des inconnus principalement en public)
  • non consentant :
    – à l’image du pédophile (fantasme et pratique sexuelle sur des mineurs innocents)
    – à l’image du voyeurisme (fantasme et pratique sexuelle en observant des personnes à leur insu)
    – à l’image du frotteurisme (fantasme et pratique sexuelle en se frottant à des inconnus)
    – à l’image de la zoophilie (fantasme et pratique sexuelle sur des animaux)

La liste n’est pas exhaustive mais ont été relevé les plus populaires.

Pour certains, sa source vient d’une pratique réalisée lorsque la personne est rentrée dans la période adolescente où il a ressenti un plaisir intense qui est devenu progressivement sa norme sexuelle qu’il doit entretenir par la suite pour atteindre l’excitation.

5. Le relationnel du pervers narcissique

Le pervers narcissique jouit de la détresse de son prochain. Il affaibli la personnalité de son objet afin de combler sa propre lacune pour la contrôler.

  • mythomanie, abord aimable et séducteur
  • vengeance : les prendre à leur propre piège, les mettre en faute
  • repère avec flair les personnes fragilisées d’un point de vue narcissique
  • faire perdre à la victime sa confiance en elle afin que l’objet soit dépendant du manipulateur
  • isoler la victime de ses proches, sa famille, ses amis afin que la victime ne soit que pour lui et donc plus modulable

Le comportement du pervers narcissique peut se développer dans la sphère familiale, professionnelle, amicale et sentimentale sans aucune perversion sexuelle.

6. Mécanismes de défense

Les principaux mécanismes de défense du trouble de la personnalité perverse sont les mêmes que ceux qui souffrent d’un trouble de la personnalité psychopathique, à savoir :

  •  Le clivage : le sujet voit son prochain comme un simple objet et non comme un être vivant. Si il est bon, il le garde avec lui, si il est mauvais, il s’en débarrasse rapidement.
  • l’identification projective : il est en souffrance, il décale cette souffrance sur l’autre afin de s’en décharger.
  • le déni : il est en incapacité à prendre du recul sur son comportement qui est toxique.
  • l’idéalisation : il a modelé la personne qu’il contrôle afin qu’il soit idéal à ses yeux.

7. Accompagnement

A. Traitements

Parfois la décision d’une castration chimique est actée par la justice lorsque le sujet est reconnu dangereux pour autrui. Parfois, le sujet a un traitement hormonal Autrement, il n’existe pas de traitements médicamenteux pour soigner la perversion. Seront traitées les maladies psychiatriques associés.

B. Psychothérapie

La difficulté revient à constater que la personnalité perverse est dans le déni de sa maladie, ce qui implique rarement une demande de sa part d’être accompagné. Généralement, il est amené à consulter lorsqu’il est contraint de le faire. Parfois, la psychanalyse permet de faire des liens entre enfance et comportement adulte.

Conclusion

Il y a beaucoup de points communs entre le comportement psychopathique et la perversion. La différence notoire : le pervers fuie lorsqu’il est démasqué , le psychopathe assume et frappe jusqu’à la mort sans pouvoir se contrôler.

Autrement, la difficulté concernant la prévalence de ce genre bien particulier de personnalité pathologique est difficile à établir parce que les demandes de soins viennent rarement de l’acteur mais généralement, elles sont la conséquence d’une mesure de justice. On peut en déduire au regard du fort taux de plaintes déposées contre des “pervers narcissiques” que le taux est bien plus élevé.

Les nouvelles technologies avec l’accès au libre contenu extrême, la publicité sexiste renforcent t-ils ce comportement non adapté ou permet t-il de décharger la pression sous forme d’un acte non physique qui semble révéler un fonctionnement humain archaïque?

Limiter le risque de passage à l’acte
de la personnalité perverse,
s’arrête à la raison du Nouvel Ordre Mondial

Nunsuko, artiste conceptuel

Article publié le, 26/06/2018

Sources

http://psychiatriinfirmiere.free.fr/infirmiere/formation/psychiatrie/adulte/pathologie/perversion.htm

https://www.lareponsedupsy.info/Perversion

1 Comment on “La personnalité perverse

  1. Pensez à faire des enquêtes par le juge des enfants. Gardez et demander des justificatifs médicaux.
    Demandez une enquête psy de la personne
    Ces démarches que j ai pu effectué pour faire entendre les enfants

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